Doc Chouettes’airs
. Ce jeune noir albinos n’a pas connu les champs de cotons. Pour son
casse-croute il
a dealé neuf années durant, une substance
cancérigène et après repentance, il est parti sur la route toute
la sainte journée. Musicalement, après une
très courte période où sa discothèque était limitée à un 45
tours de Tino Rossi avec petit papa noël et
un 33 tours des plus belles marches de l’armée française mais
la présence d' un frère de 6 ans son ainé,
lui fit découvrir au début des années 60 les premiers frissons de
la pop anglaise naissante. Des Beattles aux Rollings Stones, et une bonne tripotée
de groupes
anglo-américains, ce
n’est qu’après qu’ il passa du rock au blues, voire au jazz.
C’est vers l’âge de 20 ans qu’il
apprit sur une guitare classique le ré majeur, l’année
d’après
le mi mineur, enfin ! bon, il n’était pas le
Mozart de la guitare mais la musique est devenue sa muse
mystique. Une bonne âme lui montra un
jour
comment faire la gamme de blues en diagonale
et après avoir essayé de copier les plans de BB King, il
devint ; et c’est là que les documents ne
sont plus très fiables ; le meilleur bluesman de la bourgade
Illkirchoise, le fameux , et les mots
me manquent, DOC CHOUETTES ’ AIRS .
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