Artiste peintre
Membre de la Maison des Artistes
Colorée, décorative, sereine… telle est la
peinture de Myriam Lakraa.
Après des études d’arts plastiques, elle
s’essaye pendant plusieurs années à différents styles et genres : portraits,
fleurs, abstrait.
En 2007, elle découvre un objet insolite qui va
donner naissance à une longue série de toiles : une poupée « kokeshi »
japonaise. Toutes ces petites poupées en bois laqué deviennent ses muses.
Deux ans plus tard, la rencontre avec un
éditeur international donnera naissance à des cartes postales et des
reproductions sur différents supports.
En 2010, elle est sollicitée par Clairefontaine
pour la réalisation de 3 coffrets dans la collection « avenue mandarine
».
Passionnée et curieuse, l’artiste pratique au
gré de ses envies la peinture, le modelage et la sculpture (argile et papier
mâché).
Kokeshi
Ce sont des poupées japonaises en bois,
originaires du nord de l’archipel (région de Tohoku).
Elles sont fabriquées à la main, dans
différentes essences de bois, depuis le milieu de la période Edo
(1603-1867).
Elles ont un corps cylindrique avec une tête
sphérique et le visage peint. Le corps est très souvent peint de motifs
floraux, rouge, noir et parfois jaune, recouverts d’une couche de laque.
Ces poupées restent des objets traditionnels
fabriqués à la main et décorant un bureau, un meuble ou une
étagère.
Il semblerait qu’éventuellement ce soit les
poupées russes qui aient inspiré les artisans japonais... sans certitudes.
On peut voir aussi une variation dans les formes de ces poupées, certaines étant
complètement monolithiques.
Il existe une autre origine possible : il
s’agirait es petites poupées d’enfants sculptées dans du bois et peintes
...fabriquées après la perte d’un enfant. Ainsi, elles auraient servi à
entretenir la mémoire de l’enfant défunt au sein de la famille.
Les petites japonaises de Myriam
Lakraa
Les petites japonaises de Myriam Lakraa ont
pris peu à peu vie sur ses toiles, se métamorphosant de poupées de bois en
des personnages presque vivants, ayant leur personnalité propre.
Au début, il s’agissait juste de «Kokeshi»,
puis peu à peu elles portèrent des prénoms qui permirent de les
identifier ainsi que leurs attributs propres (un noeud sur la tête, des petites
couettes, un kimono d’une forme particulière, etc.)
La gamme colorée, souvent composée de rouge et
de noir, s’est peu à peu étendue pour s’adapter à la personnalité de chaque
poupée.
Ses toiles, toujours très décoratives, nous
emportent dans un univers paisible, plein de sérénité. Les fonds, comme les
kimonos, sont des espaces décoratifs empruntant des motifs à l’iconographie
japonaise (fleurs de cerisiers, bambous, libellules, carpes koï, calligraphie,
etc.), s’inspirant également
des tissus et papiers japonais.
Les formats carrés et très allongés sont
fréquemment utilisés, au gré des modèles et des séries traitées, chaque
personnage faisant l’objet de plusieurs interprétations.
Depuis 2009, l’artiste travaille en
collaboration avec la Société International Graphics. Une série de cartes
postales, des marques pages et des posters ont été édités à partir d’un certain
nombre de ses toiles.
Myriam Lakraa
Artiste peintre
Membre de la Maison des Artistes
Ateliers de la Ganzau (atelier de
peinture/modelage + atelier d’architecture). Rue de la ganzau 67100
Strasbourg Tel : 06.99.09.25.43
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